Tlemcen, La vedette

Tlemcen 13000, Tlemcen, 13000
Tlemcen, La vedette Tlemcen, La vedette is one of the popular Public & Government Service located in Tlemcen 13000 ,Tlemcen listed under Youth Organization in Tlemcen , Monument in Tlemcen , Public & Government Service in Tlemcen ,

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1- « Tilimsen », pluriel de « tilma » dont la signification exacte « la source, poche d’eau ».
2- Selon la diction populaire, « Tlemcen avait sept murailles, sept enceintes et ses habitants ne dormaient ni jours ni nuits ».
3- Un autre dicton identifiait la ville par : «Tlemcen, son eau, son air et le voile de ses femmes » / « Tlemcen, maha oua hawaha ou telhifet n’saha ».
Située au nord-ouest de l’Algérie occidentale, la wilaya de Tlemcen a une superficie de 9100 km2, représentant une très variété de paysages, piémonts côtiers, plaines et plateaux, montagne et steppe.
La population estimée pour l’année 2010 tourne autour du million et demi d’habitants, ce qui donne une densité de 8,6 h/km2.
09 Daïras administrent 53 communes.

1- Les limites de la wilaya sont :
1- Les Daïras frontalières avec le maroc sont : Marsat Ben Mhidi qui donne aussi sur la mer méditerranée, Bab El Assa, Maghnia, Sidi Mejahed et Sidi el Djillali.
2- Au sud : Sidi el Djillali, El Aricha, El Gor, communes frontalières avec la wilaya de Naama.
3- A l'est : Ain-Tellout, Sidi Abedeli, Ben Sakrane, Ain Youcef , Ramchi et honaine côtoient les wilayas voisines de Sidi Bel Abbes Et Ain Témouchent.
4- Au nord, donnant sur la mer méditerranée Marsah Ben Mhidi, Bab El Assa, Souahlia, Ghazaouet Et Honaine.
Référence : Office national des statisques n° 22 1987.

2- Le relief de la wilaya de Tlemcen :
Il peut être divisé en quatre unités physiques :
1) Au nord, le Massif des Traras qui longe la méditerranée sur environ 80 km de côte. Les oueds Kiss et la Tafna délimitent à l’ouest et au sud cet ensemble cet ensemble.
2) Les plaines intérieures de Maghnia à Sidi Abdelli oocupent la vaste dépression drainée par les oueds de Tafna et Isser.
3) Ces plaines donnent à la wilaya l’essentiel des terres fertiles qui constituent les zones agricoles les plus riches. Entre 400 mm et 800 mm de pluviométrie sont enregistrés entre Octobre et Mars.
4) La zone semi Aride commence à Sebdou où les précipitations ne dépassent pas les 300mm /an.

3- Tlemcen et ses environs :
Elle comporte :
- le bocage Tlemcènien formé par la ville et sa proche banlieue,
- les petites villes environnantes.
Sur un rayon de 5 km, le bocage Tlemcènien, présente un aspect verdoyant avec une végétation variée, constituée de jardin maraichers, de primeurs et d’arbres fruitiers les plus variés : cerisiers, Figuiers ainsi que les vignobles.
Ces riches vergers sont aujourd’hui envahis par le « béton ». La terre à vocation agricole est chaque jour grignotée par les constructions diverses. L’urbanisation à outrance, sans répits, pour ces terres fertiles, a fait perdre une grande partie des terres fertiles et réduit sensiblement la production agricole.
Ainsi, les parcelles de Riat ElKebir, Arasat Ben Mamcha, Koudiat El Ouchak,Riat Makhoukh, Ghares El Bey, El Mounya, ont été, du fait de la création de la zone industrielle et d’une urbanisation exubérante, amputées d’une bonne partie de superficie.
La banlieue de Tlemcen se développe dans les directions et surtout à l’ouest par construction de nouvelles cités destinées à l’habitat.
La ville fait jonction avec de nombreux petits villages autrefois distincts mais presque soudés aujourd’hui à la cité elle-même : Mansourah, Chétouane, Saf Saf, Imama , ElKiffan, Feden Sbaa, ElKoudia, Aindefla, AboiuTachfine.
Pureté de l’air, absence de pollution, climat sain et tonique, font de la région une zone privilégiée avec des vertus curatives pour les affections pulmonaires comme l’Asthme.
Le sanatorium de Lalla Setti est spécialisé dans l’accueil des enfants atteints d’asthme.
Ainsi l’urbanisation De Tlemcen est très ancienne et continue dans le temps et l’espace.
Sa position géographique la mettait à la fois en rapport avec l’Europe par les ports d’Oran et de Honaine, et les régions aurifères du Grand Sud. De nombreuses dynasties se sont succédé et elle a constitué du 13° au 16° siècle, sous le règne de la précieuse dynastie des Zianides, la capitale du Maghreb Central.

4- Les personnalités scientifiques, culturelles ...
Cette fonction politique, ces activités économiques associées au mécénat de ses princes ont en fait un pôle d’attraction pour les très nombreux hommes d’art, de sciences, et de littérature.
Ainsi se sont développées dans cette ville, de très solides traditions culturelles.
Les vieilles maisons de l’ancienne Médina, demeures musées, sont dans un état délabré, alors qu’elles abritaient des savants qui ont illustré la ville.

5- L’artisanat :
Chaque région de la wilaya a une spécialité dans l’artisanat :
Dans la région de Beni-Snous on fabriquait La natte traditionnelle à base d’alfa et de matières premières tirées de la montagne ou de la steppe. L’alfa étant de moins en moins disponible, elle a été remplacée par la récupération des matières plastiques : sachets. Au moins l’esprit créatif de la Senoucia a trouvé un moyen de recyclage, à bon marché, pour remplacer les matières premières naturelles plus couteuses.
Les plats de doum multicolores, les ustensiles de cuisine en poteries tels que les marmites, les plats « mekla », les couscoussiers en bois réapparaissent après une longue disparition due à l’extinction de l’artisanats qui semble renaître timidement de ses cendres.
Plus au sud, Sebdou et El Aricha, grâce à la production de cheptel ovin, la laine en abondance est transformée en tapis énormes, lourds, rouges et noirs qui ornent les salons et les khéimas. Les burnous et les djellabs sont tisés à partir de la laine ou du poil de chameau «l’oubar »
La ville de Tlemcen n’était pas en reste de cette production artisanale. En plus de sa situation d’échanges commerciaux, elle produisait un nombre impressionnants d’articles.
Certains métiers reviennent progressivement comme :
- les tisserands qui confectionnaient des couvertures de qualité, les fameux bourabahs ou Mharbel sans dessins ou encore le Hachaichi à deux coloris ou les henbals multicolores de pure laine.
- les fabricants de « majboud »qui ornaient les selles de chevaux, leurs bottillons « khofs », les kaftans , tiares coniques, les gilets ect.
- Les tapis les plus variés du persan, aux maquettes modernes en passant par les tapis uni, tissé à domicile par la gente féminine ou dans des fabriques réunissant plusieurs métiers à tisser.
- La selle arabe de l’ossature (aadam) à la garniture brodée sur cuir en fils d’or.
- La babouche ou « belgha » sous toutes ses formes.
- La bijouterie était d’une grande renommée grâce aux artisans bijoutiers qui fabriquaient les « crafaches, meskia, khamsat, zerrouf recherchés à travers tout les pays.
- Les instruments de musique dont le savoir a été transmis de père en fils pour produire les luth, kouitra, rebeb, aoud, guitare, mandoline.
Maroquinerie, sellerie, dinanderie avec des maitres réputés, sculpture sur bois n’étaient pas du reste.

6- Culture :
La musique andalouse est étroitement associée à la vie Tlemcèniene depuis la légende de ZIRYAB et de son luth d’argent.
En 1236, la cité accueille 50.000 cordouans musulmans refoulés par la reconquista. Ainsi échoit aux Beni-Abdelouad, l’héritage de Abou El Hassen Ali Ibn Ennafi ,dit Ziryab et sa magie. C’est là toute l’école de Tlemcen héritière de Ziryab.
Le grand maitre de la musique andalouse CHEIKH LARBI BENSARI 1870-1964 porta cet art à son summum.
La poésie allant de pair avec la musique, a connue elle aussi de grands poètes.
Tandis que dans les régions environnantes, c’est la musique et les chants bédouins qui prévalent avec des instruments comme la flûte « gasba », ghaita, bendir et gallal.
Les danses comme « l’alaloui » est millénaire et a été retrouvé dans des cités rurales en Italie. On ne dit que ce sont les romains qui l’ont exporté avec eux vers leur pays, à leur retour. C’est une dans de l’ère païenne qui persiste à nos jours avec la célébration de « yennayer »et « ayred » héritée de l’époque berbère, bien avant l’Islam.
Il faut noter les riches et belles fantasias célébrées superbement par les courses de chevaux venus de diverses régions limitrophes sous formes de « ââlfa »ou groupe de cavaliers représentant chaque tribu.
La richesse de la culture dans la wilaya de Tlemcen vient de sa diversité : andalouse, arabe, berbère.
Les écoles coraniques et les zaouias ont joué un rôle incommensurable dans l’épanouissement de l’enseignement religieux. Leurs rôle ne peut être résumé en quelques lignes et fera l’objet d’une étude plus approfondie consacrée à chacune d’elle.
Tlemcen continue à être fidèle à sa vocation de répandre le savoir grâce à ses pôles universitaires dispersés à travers la wilaya ; jusqu'à exporter de la matière grise vers des pays étrangers.

Map of Tlemcen, La vedette